Quelle table de cuisson est la plus économe en énergie ?

Lucie
Publié le 28/07/2025
Share
Une image décorative
Induction, vitrocéramique, gaz… la gamme de plaques de cuisson est large et variée, difficile de choisir ! Un des critères qui pourrait peser lourd dans la balance est peut-être leur consommation en énergie. Mais alors quelle plaque est la plus économe ? On fait le point !

Les différents types de plaques de cuisson

Faisons d’abord un rapide tour d’horizon des différents types de plaques de cuisson qui existent aujourd’hui sur le marché : 

Les plaques de cuisson électriques

  • En fonte : plaque vintage par excellence, elle est surtout présente dans les vieilles cuisines et les kitchenettes ;
  • Vitrocéramique : il s'agit d'une plaque en verre trempé sous laquelle repose des résistances chauffantes ;
  • Induction : grâce à un électroaimant, la plaque détecte les plats compatibles et enclenche la chauffe.

Les autres plaques de cuisson

  • Au gaz : elle dispose de brûleurs qui chauffent les plats posés sur une grille placée sur le dessus ;
  • Mixte : les plaques de cuisson mixtes proposent une partie de feux à gaz et une autre de feux à induction, parfaite pour ne faire aucun compromis.

Il y a ainsi beaucoup de modèles de plaques de cuisson proposés, pouvant convenir à tous les besoins et à tous les budgets. Définir la plaque de cuisson la plus économe, c’est donc déterminer laquelle est la moins chère à l’achat d'une part, mais aussi à l’utilisation.

Cuisinières et plaques de cuisson : guides d'achat, conseils d'entretien et d'utilisation

Et la plaque de cuisson la plus économe est…

La fonte ? 

Loin de là ! La fonte est l'un des modèles de plaques de cuisson électriques les plus énergivores. C'est dû au fait que ce genre de plaques est vieillissant, et pas du tout adapté aux enjeux économiques et environnementaux contemporains. Elles ne sont d'ailleurs, en général, même plus proposées par les cuisinistes. Avec leur faible puissance (entre 1 et 2 kW), les plaques en fonte mettent énormément de temps à chauffer, ce qui gaspille de l'énergie, et donc de l'argent. On ne vous le recommande donc pas vraiment pour faire des économies !

Image

La vitrocéramique ?

Pas vraiment... Certes, les plaques vitrocéramiques consomment moins que les plaques en fonte. Avec une puissance comprise entre 1,2 et 2,1 kW en moyenne, elles chauffent plus rapidement que la fonte et permettent de gaspiller moins d'énergie durant la cuisson de vos aliments. C'est donc un système plutôt rapide et assez économique, qui n'alourdira pas vos factures plus que de raison. En revanche, ce n'est toujours pas le type de plaque le plus optimal.

Image

Quelles différences entre une table vitrocéramique et induction ?

L'induction ?

Eh oui ! Dans les modèles électriques, c'est sans conteste la plaque à induction qui gagne la palme de la plus économe ! Grâce à son système de détection des plats, elle ne se déclenche que lorsque cela est nécessaire, permettant de limiter les pertes énergétiques. Par ailleurs, leur puissance est souvent comprise entre 2 et 3 kW, ce qui diminue le temps de chauffe grâce à une montée en température plus rapide. Ainsi, l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) estime qu'une plaque de cuisson à induction consomme environ 20 % d'électricité en moins par rapport à une plaque vitrocéramique. 

Le point négatif ? Une plaque à induction coûte plus cher à l'achat qu'une vitrocéramique. Comptez autour de 150 € à 300 € pour un modèle milieu de gamme vitrocéramique, contre 400 à 700 € pour le même rang côté induction. Il faudra également penser à renouveler sa batterie de cuisine pour adopter du matériel de cuisine compatible avec l'induction, si vous n'en possédez pas déjà. Une différence significative à l'achat certes, mais qui se rentabilise largement avec le temps et les économies en énergie que ce genre de plaque permet de réaliser. 

Image

Comment choisir sa table de cuisson à induction ?

Et le gaz dans tout ça ?

Les plaques de cuisson au gaz sont également une option intéressante, car le prix du gaz est inférieur à celui de l’électricité. La plaque au gaz marque aussi un point pour son prix d'achat moins élevé (comptez entre 200 et 500 €). Sa puissance, son feu précis et sa compatibilité avec tous les récipients en font un appareil polyvalent, pratique et efficace, moins énergivore que la vitrocéramique ou la fonte. C'est donc une solution à envisager sérieusement... sous certaines conditions :

  • Si vous êtes déjà raccordé.e au gaz de ville, que vous êtes adepte de la cuisson au gaz ou que vous cherchez à faire des économies sur le court terme, c'est clairement vers le gaz qu'il faut vous tourner. Vous paierez moins cher en installation et en utilisation, sur une courte durée néanmoins ;
  • Si vous cherchez plus d'efficacité et voulez réaliser des économies sur le long terme, dirigez-vous plutôt vers l'induction, qui compensera le coût de l'électricité et rentabilisera le prix d'achat sur une plus longue durée.
     
Et la sécurité dans tout ça ? Rassurez-vous, les plaques de cuisson à gaz modernes sont toutes équipées d'une sécurité thermocouple, qui coupe l'alimentation du gaz si le feu s'éteint. Ainsi, plus de risque d'explosion si vous oubliez d'éteindre le gaz !


Le mixte : le compromis qui peut vous correspondre

Si vous hésitez entre l'induction et le gaz, pourquoi ne pas vous tourner vers une plaque mixte ? Vous pourrez choisir le mode de cuisson qui vous convient le mieux sur le moment et réaliser des économies adaptées à votre situation. En cas de coupure de courant, vous pourrez tout de même utiliser le gaz, pour manger chaud en toute situation ! 

Son gros désavantage reste tout de même son prix d'achat, qui reste relativement élevé : entre 450 et 800 € pour un milieu de gamme convaincant. 

Image

> Plaque mixte Smeg PM3953D

Quelques gestes pour moins consommer en utilisant sa plaque

Peu importe le type de plaques que vous utilisez, il est possible de faire des économies d’énergies conséquentes en appliquant quelques gestes banals au quotidien. Il s’agit d’habitudes aussi simples que :

  • Utiliser le bon plat : il faut que votre récipient soit compatible avec la plaque. Par exemple, si vous possédez une plaque à induction mais des poêles et casseroles non compatibles, celle-ci ne chauffera pas, et vous gaspillerez juste de l’énergie ;
  • Choisir la bonne taille de plaque pour la bonne taille de récipient : si vous utilisez une toute petite casserole sur une grande surface de cuisson, vous allez faire tourner une grande partie du feu pour rien, et donc consommer plus d’énergie que nécessaire. Dans l’idéal, choisissez un feu parfaitement adapté à la taille de votre récipient, ou vice-versa ;
  • Couvrir pendant la cuisson : en mettant un couvercle sur vos plats durant la cuisson, vous empêchez la chaleur de s’évaporer. Résultat ? Non seulement vos aliments cuisent plus vite, mais en plus vous consommez 4 fois moins d’électricité ou de gaz, selon le ministère de la Transition écologique. Simple et efficace !
  • Arrêter la plaque un peu avant la fin de la cuisson : sur les modèles électriques, une fois que le feu est lancé, plus besoin de la pleine puissance de la plaque. De fait, vous pouvez éteindre la plaque quelques minutes avant la fin de la cuisson. La chaleur du plat et du récipient suffira à terminer la cuisson tranquillement, sans consommer plus d’énergie ;
  • Bien entretenir son matériel : une plaque encrassée, c’est une plaque qui consomme plus ! Si une plaque est mal nettoyée, la chaleur sera moins bien diffusée, entraînant une surconsommation d’énergie. Pour en savoir plus, on vous conseille la lecture de notre article Comment nettoyer une plaque vitrocéramique ou induction ?
Image

8 erreurs à éviter avec sa plaque de cuisson vitrocéramique ou à induction

Et pour équiper votre cuisine à petit prix, retrouvez aussi tous nos bons plans plaque de cuisson !

> Plus de conseils pour bien choisir sa plaque de cuisson